Chapitre 7 : La neige en feu



Mais évidement, elle le fit.

« Aimara, nous devons retourner et combattre pour la ville, » lui dit le barbare imposant. « Ce n’est pas juste d’abandonner notre maison à ces monstres. »

Il serra ses dents. « Ne me parle pas de cette façon, femme ! Je dis que nous faisons demi-tour et que nous mourrons glorieusement au lieu de fuir comme des rats d’un bateau en train de couler ! »

« Ecoute moi ! »lui dit-elle, suffisamment fort pour que les autres l’entende. « Je veux combattre pour la ville autant que toi. Mais nous avons reçu l’ordre de guider les enfants et les anciens en lieu sûr, et par les dieux, c’est ce que nous ferons ! Si tu tiens tant à ce que ton sang soit répandu sur la neige, Murbeck, alors dis le moi, et je te satisferai ici et maintenant. »

Elle s’avança vers lui et retira la neige de son armure. « Bien, » lui dit-elle, « car je vais avoir de votre force très bientôt. Nous devons traverser le Terrier Noir, où nos épées seront testées. Maintenant, va à l’arrière, et vérifie que tout le monde tiens le rythme. » Il acquiesça et marcha vers l’arrière du groupe.

Elle leur fit signe d’avancer à nouveau. Aimara les guida à travers les goulets étroits qu’elle avait appris à si bien connaître en tant que jeune fille. C’était de meilleurs temps.

Aimara acquiesça. Elle fit signe aux archers sur les rochers au dessus d’eux.

« Nous n’avons pas beaucoup de temps. Ils sont plus nombreux à l’intérieur. Bougez ! »

Le combat fut court et violent. Murbeck semblait content, mais Aimara savait que l’élément de surprise n’allait pas les aider beaucoup plus longtemps. « Dit aux autres de rentrer dans les cavernes, mais de rester bien derrière nous. Nous avançons. »

Aimara pris un virage et là, directement devant elle, se tenait un jeune garde gnoll. Il sembla aussi étonné de la voir que elle, et ils restèrent figés pour ce qui sembla une éternité. Elle bougea en premier, levant son épée et l’abattant. Mais avant que le coup puisse faire mouche, le gnoll se recula et lâcha un bruyant aboiement.

Ils guidèrent les derniers civils à travers la mâchoire de roc béante qui marquait l’entré du Terrier Noir en venant des Collines de Qeynos. La bataille avait été féroce, et trop d’entre eux étaient tombés. Mais il n’y avait pas le temps de pleurer les morts.

Il faisait plus chaud ici, mais la fourrure de son armure était trop confortable pour l’abandonner. En plus, elle comptait bien s’en servir à nouveau, quand elle retournerait dans son pays natal pour apprendre une bonne leçon aux bêtes qui avaient osé profaner les Terres du Nord.

Elle lui sourit, mis ses bras autour de lui et l’enlaça. « Ce n’est pas grave, mon mari. Tu as seulement voulu faire ce qui était dans nos cœurs à tous. Mais notre peuple sera mieux servi en prévenant Qeynos de ce qui arrive, car tu sais bien que ces orcs ne s’arrêteront pas à Halas. Et de toute façon, qui d’autre que les enfants du nord apprendra à ces faibles humains à défendre leurs frontières, hein ? »

« Tout comme moi mon amour, elle me manque tant. »

Dans son esprit, elle revit Halas brûler, et frissonna.

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