Le soldat abandonné - chapitre II
- - Père,
Je ne peux pas m'empêcher de penser que j'ai raté quelque chose d'important. Ce qui a débuté à l'origine comme une recherche d'indices sur le passé de Thestra a pris une orientation plus sombre. Parfois je crains que la vérité ne m'échappe, et d'autres fois je commence à comprendre que je suis peut-être le seul dépositaire d'une vérité cachée aux yeux du monde.
Deux de mes associés ont disparu. Nous avions commencé à travailler sur un second message dessiné sur cet extraordinaire tissu en soie. Après avoir nettoyé et préparé le parchemin, ils se sont excusés et sont partis. Une heure plus tard, nous les avons cherchés, en vain. Leurs effets personnels étaient toujours là, mais d'eux, aucune trace.
Malgré cet épisode alarmant, nous avons continué comme si de rien n'était. Nous ne devions rien laisser paraître à nos hôtes. Les gens duvillage nous surveillaient constamment - comme je te l'ai déjà dit. Le maire, un halfelin nommé Grimbo, nous a demandé de but en blanc si nous pouvions quitter le village et nous installer ailleurs. Après lui avoir donné quelques pièces de plus, il nous a laissés, mais je crains qu'il ne revienne avec de nouvelles demandes.
Je remarque à nouveau votre silence. Est-ce que ne recevrai de vous rien d'autre qu'une lettre ?
Votre fils dévoué
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Je ne peux pas m'empêcher de penser que j'ai raté quelque chose d'important. Ce qui a débuté à l'origine comme une recherche d'indices sur le passé de Thestra a pris une orientation plus sombre. Parfois je crains que la vérité ne m'échappe, et d'autres fois je commence à comprendre que je suis peut-être le seul dépositaire d'une vérité cachée aux yeux du monde.
Deux de mes associés ont disparu. Nous avions commencé à travailler sur un second message dessiné sur cet extraordinaire tissu en soie. Après avoir nettoyé et préparé le parchemin, ils se sont excusés et sont partis. Une heure plus tard, nous les avons cherchés, en vain. Leurs effets personnels étaient toujours là, mais d'eux, aucune trace.
Malgré cet épisode alarmant, nous avons continué comme si de rien n'était. Nous ne devions rien laisser paraître à nos hôtes. Les gens duvillage nous surveillaient constamment - comme je te l'ai déjà dit. Le maire, un halfelin nommé Grimbo, nous a demandé de but en blanc si nous pouvions quitter le village et nous installer ailleurs. Après lui avoir donné quelques pièces de plus, il nous a laissés, mais je crains qu'il ne revienne avec de nouvelles demandes.
Je remarque à nouveau votre silence. Est-ce que ne recevrai de vous rien d'autre qu'une lettre ?
Votre fils dévoué
